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Ce soir-là, à la fermeture des bars, j’ai invité une bande d’amis à venir boire un dernier verre chez moi. Ils ont tous accepté et nous nous sommes retrouvés à huit dans mon salon.
Mais je ne vais pas détailler la liste, car les deux qui importent dans cette histoire étaient Benjamin et sa nouvelle copine qui s’appelait Aurore.

Je connaissais Benjamin depuis environ une année, mais je n’avais croisé Aurore qu’une seule fois auparavant. Je savais qu’elle était étudiante en socio et qu’elle avait 21 ans. J’avais une petite quarantaine. Elle était brune à cheveux longs, assez ordinaire et discrète. Et ce soir-là, elle ne se sentait pas très bien. Non seulement elle avait trop bu, mais elle avait pris froid dans le courant de la journée.
Ainsi, en fin de soirée, Benjamin s’est approché de moi pour me demander si je voyais un inconvénient à ce que sa copine aille s’allonger un moment dans ma chambre.
Naturellement j’ai accepté.
J’ai montré à Aurore où se trouvait la chambre. Je lui ai allumé une petite lumière et je l’ai laissée tranquille.

Un peu plus tard, mon salon s’est vidé d’un seul coup. Tout le monde était fatigué. Y compris Benjamin qui me demanda l’autorisation d’aller dans ma chambre pour annoncer à Aurore qu’il fallait s’en aller.
J’ai débarrassé les bouteilles et les verres, vidé les cendriers, nettoyé la table de mon salon, puis Benjamin est ressorti de ma chambre en disant :
« Elle dort à moitié, elle n’est pas du tout en état de rentrer. Vois-tu un inconvénient à ce qu’elle reste dormir chez toi ? »
J’ai répondu :
« Non, bien sûr. »
Il m’a remercié, puis il est revenu voir Aurore pendant quelques minutes. Ensuite, on s’est salués et je l’ai raccompagné. J’ai refermé ma porte d’entrée et j’ai regagné le salon où j’ai fumé une cigarette, en prenant conscience qu’il y avait une étudiante dans mon lit.

J’ai écrasé ma cigarette, puis je me suis décidé à aller vers ma chambre. La lumière était restée allumée ; c’était celle de ma lampe de chevet. Elle était tamisée, tout juste suffisante pour me permettre de distinguer les traits du visage d’Aurore qui avait l’air de dormir.
Je me suis approché et j’ai chuchoté :
« Aurore ? »
Elle a ouvert les yeux et dit :
« Oui ? »
« Comment te sens-tu ? »
Elle a soupiré, puis elle s’est mise sur le dos avant de répondre :
« Ça va un peu mieux. Aurais-tu un verre d’eau ? »
Je me suis précipité vers la cuisine et suis revenu avec un verre. Aurore s’est redressée contre un coussin, m’a remercié, puis elle a bu. Elle portait un petit débardeur beige et une bretelle de soutien-gorge noir avait glissé sur son épaule. Et je supposais qu’elle était en culotte, puisque son pantalon gisait au pied du lit, roulé en boule.
Elle avait des yeux marrons à très longs cils.
Elle m’a rendu le verre vide en disant :
« Merci. Benjamin est parti ? »
J’ai répondu :
« Oui, il y a un quart d’heure. »
« D’accord, a-t-elle dit en me regardant. Ça t’embête si je dors ici ? »
« Non, c’est déjà convenu avec Benjamin. »
Elle a hoché la tête, puis elle a levé les bras pour enlever son débardeur. Elle l’a jeté près du lit, puis il a dit :
« Tu veux bien m’aider à enlever mon soutif ? »
Je n’ai pas répondu. J’ai posé le verre vide sur la table de nuit et Aurore s’est penchée en avant. J’ai dégrafé son soutif et elle l’a posé par terre. Elle avait d’assez gros seins en forme de poire, fermes, avec de larges auréoles et des tétons presque invisibles.

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