Fêtes
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Mon oncle ce jour-là me demanda un service singulier. Il voulait que je
surveille sa femme. Celle-ci se tenait mal durant les fêtes du village.
L’année précédente, elle avait suscité un scandale s’étant affichée avec
des types. Il était étonnant que l’oncle s’émut de cela à présent. Il
avait été jusqu’alors complaisant. Était-ce qu’il espérait des
prochaines élections et que sa femme parut alors un inconvénient plus
qu’un avantage ? Quoiqu’il en soit manifestement tourmenté il me
demandait de la contrôler. J’étais pris de court n’étant de mon avis pas
la personne indiquée pour cela.
Qui plus est comme tous les jeunes gars du village j’étais subjuguée par
cette jolie femme de quarante ans. J’étais au courant de tous ses
exploits. Certains de mes camarades avaient pu obtenir ses faveurs. Seul
m’arrêtait la considération qu’elle était l’épouse de mon oncle et que
cela ferait du désordre. Ce scrupule était stupide car mon frère
impunément l’avait sauté lors d’un mariage dans une voiture. Je trouvais
mille raisons à ma timidité et lâcheté. Lorsqu’elle m’adressait des
œillades je rougissais en baissant les yeux. J’en étais quitte pour me
branler.
L’oncle me mit ce jour-là en porte à faux en signifiant ostensiblement à
la belle que je l’escorterais durant la fête afin qu’elle ne but trop et
fit inconsidérément du scandale. Elle sourit de façon dédaigneuse en
considérant le bodygard minable dont on l’affublait. Elle s’avisa très
vite que je ne serais guère gênant. A ce titre elle me montra deux,
trois jeunes jolies filles qui regardaient vers moi. Elles en pinçaient
manifestement. Bref j’avais mieux à faire que d’escorter une vieille
comme elle et à me priver des plaisirs de cette fête. Je n’avais qu’à
raconter un bobard à son mari.
Hésitant je me résolus à la suivre de loin affectant de draguer quelques
filles. Ma tante m’adressait un regard courroucé que je maintins malgré
tout ma surveillance. Bientôt elle parut ne plus en être blessée. Nous
étions dans un coin de fête où n’était pas son mari. Elle avait accepté
un verre avec un type. Elle buvait fort maintenant éméchée.
J’appréhendais le pire. Je crus devoir me mettre en son champ de vision
pour la dissuader. J’eus juste droit à ce qu’elle me tira la langue
faisant rire le vieux qui la collait. Elle chuchota sans doute que
j’étais un amant.
Maladroitement j’avais moi-même avalé quelques verres, acte contraire à
la déontologie d’un agent investi de surveillance. Tout se mélangeait
dans un esprit devenu brumeux. Le plus curieux est que je m’identifiais
au type qui la tripotait. Celle-ci tout aux éclats de rire se laissait
remonter la jupe. Les types autour se régalaient. Un scandale à présent
se profilait. Peut-être crut-elle sage de lever le camp et de s’éloigner
avec son mâle. Elle ne s’en assura pas moins que je les suivais ce qui
ne parut pas l’embêter. Au contraire elle me sourit.
Nous dérivions au milieu des tentes et des baraques. Tous deux se
tournaient vers moi des fois ivres et hilares. Il n’avait cure de ma
compagnie. J’étais mu comme par un aimant. J’avais idée qu’ils
cherchaient un endroit tranquille où je ne parviendrais plus à les
observer. J’étais résigné à ce qu’ils disparurent un instant de mon
écran radar. Les bruits de fanfares s’estompaient. Il y avait une sorte
de silence empli du chant des insectes. Tout se tournait au ralenti. Le
vieux l’embrassait maintenant à peu de pas de moi. Je lui voyais les
fesses, la jupe relevée.
Je ne pus réprimer longtemps mon érection. Par réflexe et pudeur je tins
à me cacher tant pour qu’ils ne me virent pas que pour mieux mater. Elle
regarda vers moi. Peut-être crut-elle que j’avais disparu. Elle lui
rendait avec fougue ses baisers. Elle ne riait plus. Elle était tout à
l’importance de se donner. J’étais fasciné de la pouvoir découvrir dans
son art de putain. Cela passait tout ce qu’on m’avait dit sur elle. Rien
ne remplace le réel. A présent à genoux elle lui déboutonnait le
pantalon. Elle suçait telle une forcenée tandis que calme le cochon lui
caressait le cheveu.
J’avais sorti ma queue et me branlais. J’aurais pu être touché par la
honte mais ces circonstances étranges nous avaient installé dans une
dimension où rien ne pouvait nous atteindre tant la morale que
quelqu’autre accident. J’avais droit à ce que de loin cette garce me
prodiguât du plaisir. Je soupçonnais qu’elle me devina peu loin et que
mon statut de voyeur lui augmenta sa jouissance. En effet il n’était pas
inconcevable que d’autres que moi admirât ce spectacle. Manifestement
elle n’avait cure que nombre virent comment un cochon la sautait.
Je ne perdais aucun détail. Le goret était accroupi sous elle et lui
bouffait le c … Dodelinant de la tête elle manifestait tout son
plaisir. Il la bourrait derrière. Plus tard il parut que la queue avait
été introduite dans le plus petit trou. Le râle de la garce me parvenait
plus fort. J’astiquais à mesure plus énergiquement mon sexe. Je fus à
peine étonné qu’un autre homme parut alors entre les baraques. Un gros
petit chauve. Il avait la queue sortie qu’il branlait se dirigeant vers
le couple. Il connaissait manifestement le vieux. Ils rigolèrent. Il
obtint rapidement de se faire sucer.
Les trois-là se roulèrent das l’herbe. J’étais fasciné, médusé de ce que
je voyais. L’un l’autre besognait chacun en son trou. Le pilonnage était
extrême. Je ne concevais pas qu’une femme put souscrire à une telle
v******e. Ce corps frêle entre ces deux corpulences faisait peine à
voir. J’hésitais à percevoir ce qui fut gémissement de douleur ou de
plaisir. Les deux peut-être. Enfin ces messieurs se résolurent de jouir
ensemble. Ils se levèrent pour lui projeter comme si ce fut du champagne
leur sperme sur le visage. Ils célébraient tous trois la bonne
plaisanterie.
Le chauve qui en voulait davantage coucha ma tante encore une fois dans
l’herbe la besognant entre les cuisses et l’embrassant à pleine bouche.
Le vieux revint avec un seau afin que la pauvre se nettoyât tout le
visage. Ne fallait-il pas effacer toute trace de stupre ? Ils
conversèrent un peu puis le vieux allât de son côté tandis que ma tante
disparut avec l’autre au milieu des baraques. Je renonçais cette fois à
les suivre. J’en avais trop vu. Je la revis une heure après. Baissant
les yeux devant son air goguenard je lui fis admettre que nous devrions
donner à son mari une autre version.