Kevin (quatrième partie)

Kevin (quatrième partie)
KEVIN (quatrième partie)

Après l’incident raconté précédemment, Kevin est parti chez sa mère, assez loin pour que le régime de visites – d’un weekend sur deux et la moitié des vacances- ne puisse pas être appliqué. Je l’avais vécu comme un vrai soulagement car cette relation mettait, d’une façon ou d’une autre, en danger la stabilité de notre couple. Ceci dit, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à lui, surtout les rares fois où je faisais l’amour avec mon mari. Je pensais à sa fougue, à sa virilité naissante, à sa puissance de jeune mâle. Kevin, de sa part, il m’écrivait, de longs mails dans lesquels il me décrivait avec maints détails toutes les cochonneries qu’il imaginait faire avec moi… Au début, je ne lui répondais pas. Je les lisais et, tout de suite après, je les envoyais à la poubelle.

Une semaine avant les vacances de la Toussaint, il avait appelé son père. La partie que j’arrivais à saisir de leur conversation était claire : il allait venir passer la première semaine chez nous. Joël, mon mari, était très content. Malgré les différences et les conflits entre eux, il avait très envie de le voir. C’est compréhensible. Quand je croyais qu’il allait raccrocher, il me dit :

– Je te passe Kevin… Il veut te parler, mon fiston

J’avais fait un signe de négation avec ma main et ma tête, mais Joël, en me regardant sévèrement m’avait, quand même, passé le téléphone :

– Salut, Kevin –sans aucun enthousiasme- Comment vas-tu ?
– Bien…
– Tu voulais me parler, non ?
– Oui… Pourquoi tu n’as pas répondu un seul de mes mails ?
– Je t’entends très mal, là… Attends, je raccroche et je vais prendre l’autre. Je remis le téléphone dans sa base et suis allée prendre celui qui était dans la cuisine, suffisamment éloigné de mon mari pour qu’il ne puisse pas m’entendre.
– T’es toujours là ?
– Oui, Sandra… Réponds-moi, s’il te plait !
– Il n’y a rien à répondre. Je te l’avais dit, très clair, noir sur blanc et souligné.
– Mais… Je meurs d’envie de toi ! Il n’y a pas un seul jour où je ne me branle en pensant à toi…Et pas qu’une fois !
– …
– Dis-moi quelque chose, je t’en prie !
– Trouve toi une nana, une fille de ton âge… ce n’est pas bien ce qu’on a fait, tu le sais…
– Non, je ne le sais pas ; et je n’ai pas du tout trouvé que ce qu’on a fait soit une mauvaise chose… Au moins, dis-moi que tu me caresseras une fois, une dernière fois ; comme …
– Non !
– Sandra, la semaine prochaine c’est mon anniversaire ; on pourrait le fêter ensemble
– Précisément, en parlant de ton anniversaire. Sais-tu ce qui se passerait, pour moi, si ton père le découvre ?
– Je suis persuadé que papa n’y verrait rien de mal… Qui mieux que toi pour me dépuceler ?
– Stop ! Je n’ai rien d’autre à te dire. Au revoir !

De retour au salon, Joël me demanda à propos de la nature de notre conversation :

– Il m’a expliqué qu’il va mieux… pour sa peau. Lui mentis-je.
– Ah, bon ? Il ne m’a pas dit la même chose à moi. Je pense, même, qu’il a fort négligé son traitement, toutes ses semaines.
– Alors, peut-être il ne voulait pas m’inquiéter d’avance… Qu’est-ce qui se passe, avec sa mère ? Elle ne s’en occupe pas ?
– Véro n’a jamais été une maman trop disponible pour lui…
– Dans ce cas, pourquoi n’avais pas tu demandé sa garde ?
– Là, tu m’énerves, Sandra… Tu sais très bien que je la voulais, sa garde, mais le juge ne l’avait pas vu de la même manière…

La conversation finie, nous avions entamé une période où nous ne nous parlions à peine, où nos corps ne se touchèrent une seule fois. La veille de son arrivée, je reçus un mail de Kevin, très court, mais avec une petite vidéo dans laquelle il se masturbait tout en ronronnant mon prénom. Je le regardai plusieurs fois, en boucle… Et ma main glissa entre mes cuisses, étrangère à ma conscience, fidèle à mes pulsions. Quelques minutes plus tard, à table, en face de mon mari, celui-ci me dit :

– Je sais que tu ne l’aimes pas trop, Kevin… Mais c’est mon fils…
– Quoi ? Qu’est ce que tu racontes, là ? Pourquoi tu dis de telles bêtises ?
– Tu penses que je ne m’en rends pas compte ? Tu ne me demandes jamais de ses nouvelles, tu n’es pas du tout contente qu’il vienne passer quelques jours…
– …
– Tu me fais la tête, tu es bizarre, Sandra… Avoue-le ! Sois sincère avec moi.
– N’importe quoi !
– En plus, ce gamin, il t’adore ! Tu sais ce qu’il m’a dit, et pas qu’une fois ?
– Non, mais tu vas me le dire.
– Qu’il aurait préféré que ce soit moi qui aie la garde… qu’il se sent très à l’aise avec nous, avec toi ; oui, avec toi… Ne me regarde pas avec cette tête. Alors, fais un effort, s’il te plait.

J’étais très confuse, certes, mais profondément excitée. Des images de Kevin, de lui et moi dans la salle de bain, de sa vidéo, de ses mots enflammés, me faisaient tournebouler la tête. Une douche froide, il me faut, m’étais-je dite. Je débarrassai la table et Joël s’enferma dans son bureau. Peu de temps après, je sentis ses mains sur mes hanches :

– Mon cœur, ne nous fâchons pas, hein !
– Je ne suis pas fâchée, idiot… Tu as raison, comme toujours…

On s’embrassa et il me caressa les fesses :

– Prend une bonne douche, chérie… Je vais préparer la chambre…
– Hum… pourquoi faire, mon papounet ?
– Je pense que tu mérites une bonne punition…
– Je n’ai pas été gentille ? Lui demandai en tortillant ma croupe contre ses mains.

Il me desserra la ceinture, me déboutonna mon jean et, par derrière, glissa sa main à l’intérieur de ma culotte. Tout de suite après, je sentis le bout de ses doigts s’enfoncer dans mon vagin :

– Punaise ! Que te fait être si mouillée !
– Toi, mon bichon –lui mentis-je- Je songe au calvaire que tu vas me faire subir !

Puis, il me fourra un doigt dans mon anus :

– Hummm ! Arrête, cochon ! Je suis toute sale ! Laisse-moi finir la vaisselle, au moins !
– Laisse cette saloperie de vaisselle, chérie, m’ordonna-t-il.
– D’accord, d’accord… Et veux tu que je me lave en profondeur ?

Je m’étais retournée, appuyée contre l’évier, mon jean à moitié descendu, le regard aussi moite que mon sexe, la bouche entrouverte et le bout de ma langue se baladant sur mes lèvres :
– Oui, chérie… Lave-toi, profondément ! Tout !

Et je suis partie à la douche, chaude comme une chienne en chaleur. J’avais une petite idée de quelle serait ma punition. Alors, je fis un bon lavage anal, avec ma poire. Je me suis bien parfumée, maquillée et mis une belle nuisette blanche, assortie d’un string en soie. Un ensemble qui m’avait couté la peau des fesses mais qui, paradoxalement, ne cachait rien ; ou presque rien !

Quand je suis entrée dans la chambre, j’ai tout de suite remarqué la présence de quelques objets inhabituels. Deux paires de menottes, une pour les poignés, l’autre pour les chevilles. Des bougies parfumées à la sandale brulaient autour du lit. Joël m’attendait, debout, nu, son petit zizi montrant une belle érection. En me voyant, il s’exclama :

– Bonté divine ! Qu’est-ce que tu es bandante !
– Que m’as-tu préparé, gros cochon ? Tu veux me punir comme au Moyen Age ?

Je me suis approchée de lui et lui saisis la bite avec ma main. Il resta quelques secondes immobile et finit par exclamer :

– Holà ! Non, non, non… Viens que je t’attache… Couche-toi, pécheresse !
– Je peux garder ma nuisette ?
– Oui
– Tu ne me feras pas du mal, j’espère… Lui demandai-je d’une voix qui trahissait mes vrais désirs.
– Je ne sais pas… ça dépendra de ton comportement.

Je toujours adoré ce genre de jeux, où mon partenaire jouait de moi, comme sa petite chose. Donc, je me suis couchée sur le dos et le laissai m’attacher aux barrots du lit. Je me suis trouvée ainsi écartée, mon corps formant un grand X. Ensuite, il plaça un oreiller tubulaire sous mes reins et enleva celui que j’avais derrière ma tête. Après, sortit son masque de sommeil et me le mit, me laissant dans la plus complète obscurité :

– Nooon ! Je veux voir, moi ! Protestai-je.

Aucune réponse. Soudain, une petite musique zen s’était mise à sonner.

– Mmmh ! Je sens que ça va être très chaud ! Lui dis-je.
– Sandra… Tais-toi, s’il te plait… Ne m’oblige pas à te mettre un bâillon…
– Hahaha ! Tu en as fait, des achats ! Que de surprises, avec toi… Mmm
– Tu l’as voulu !

Le salaud ! Il avait acheté toute la tiraille ! Je lui avais offert quelque résistance, en tournant la tête, d’un côté à l’autre, plus pour m’amuser qu’une réelle opposition. Mais, apparemment, il était très mis dans son rôle de maître :

– Ne me force pas à te fouetter, ma déesse des putains !
– Waouh ! Non, s’il vous plait, mon sire… Je serai gentille.

Il me plaça, dans ma bouche, un bâillon avec une grosse boule percée.

– Hummmhhh ! Hummmhhh !
– Comme ça, oui. Comme ça tu es plus belle !

Et la séance de punition « made in Joël » commença !

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