DialNet – Round 5

Anal

DialNet – Round 5
ROUND 5

Truica : Bonjour.
Meat : Bonjour.
T : Je n’ai plus d’accès à ton site ?
M : C’est exact.
T : Pourquoi ça ?
M : Tu as profité du contenu mais tu ne m’as pas contacté ensuite ni rien donné en échange.
T : C’est de ça dont il s’agit ? Un échange ?
M : C’est aussi ça, oui.
T : Et tu veux quoi en échange ?
M : Tout dépend de ce à quoi tu veux à nouveau pouvoir accéder.
T : Plus d’informations sur la femme qu’on voit en gros plan dans ta vidéo « Visage 3 ».
M : Et toi tu donneras quoi ?
T : Que veux-tu ?
M : Te faire une surprise.
T : Tu connais mes limites et mes conditions.
M : Je les connais. Alors ?
T : D’accord pour la surprise. On procède comment ?
M : Je te donne accès à la totale concernant cette femme. Je pense qu’au moins autant que les sévices qu’elle subit, tu seras fascinée par sa présentation.
T : Je n’ai rien vu sur des présentations.
M : C’est parce que je les garde pour moi normalement. Mais si nous poursuivons, tu devras en faire une aussi. C’est une discussion ou tu te dois d’être honnête et où tu réponds à toutes mes questions afin qu’ensuite je te donne ce que tu recherches.
T : Une confession intimes ? (rire)
M : C’est exactement ça.
T : D’accord.
M : Je te redonne donc accès. Et en parallèle j’organise ta surprise.

Meat se déconnecte.
Truica se connecte à nouveau sur le site. La plupart des contenus ne sont plus accessibles mais elle constate qu’il y a un nouvel onglet « Profils » et qu’elle peut sélectionner « Chérifa ». Il y a plusieurs liens actifs. Elle clique sur le premier. C’est une vidéo.

Une femme d’une quarantaine d’années apparait à l’écran. Elle est assise sur une chaise dans une pièce aux murs nus. Elle porte une tenue de sport intégrale. Elle est typée arabe. Large d’épaule, même très charpentée, avec des bras musclés. Une sportive, sans aucun doute. Peut-être même une bodybuildeuse mais qui s’est laissée aller comme le prouvent les bourrelets de son ventre et le début de goitre sous son menton. Elle reste silencieuse, à priori gênée, voire anxieuse. La voix de Meat brise le silence :

Meat : Présente-toi, je te prie.
Chérifa : Je m’appelle Chérifa. J’ai 37 ans et je suis célibataire, sans enfants.
M : Ta profession ?
C : Disons que je travaille dans la sécurité.
M : Qu’est-ce qui t’amène ici, Chérifa ?
C : Je viens pour être torturée.
M : Tu es masochiste ?
C : Oui.
M : Expérimentée ?
C : Oui.
M : Quelles sont tes pratiques préférées ?
C : Surtout qu’on me frappe.
M : Les gifles ?
C : Plus. Les coups de poing. De genoux…
M : Tu aimes qu’on te frappe où ?
C : Partout.
M : Donc tu aimes qu’on te tabasse ?
C : Oui c’est ça que j’aime : qu’on me tabasse.
M : Tu es souvent tabassée ?
C : Non. Je… C’est quand même spécial…
M : Spécial comment ?
C : Et bien la plupart des hommes sont branchés SM style cuir. Ou latex. Des cagoules, des tenues… Avec des humiliations. Ils donnent des ordres, aiment soumettre verbalement. Mais ils ne cognent pas. Pas pour faire mal. Et encore moins de cette façon.
M : Mais toi tu aimes qu’on te fasse mal. En te passant à tabac.
C : Oui.
M : Et tu te défends ?
C : Oui. Ça fait partie de mon excitation de me défendre. Je ne reste pas plantée à me faire frapper, je me rebelle. C’est pour ça que les plans SM style donjon ou club, ça ne me plaît pas. C’est convenu. Moi je veux du réel. Si le mec n’assure pas en face, il en prendra pleins sa gueule !
M : Ah donc c’est plus une baston que tu recherches.
C : Disons que ce qui m’excite, c’est qu’on me brise. Qu’on me fasse mordre la poussière réellement.
M : Et ensuite ? Une fois que tu es brisée ? Qu’on te force sexuellement ?
C : Oui.
M : Si tu n’es pas brisée avant puis forcée, tu parviens à jouir ? De façon conventionnelle je veux dire.
C : Non.
M : Mais si on te cogne et qu’on te force, là tu jouis ?
C : Oui parfois. Surtout s’ils sont plusieurs.
M : Sexuellement, tu acceptes quoi ?
C : Tout, vu que je suis contrainte.
M : Tu te rends compte que tu es une malade, Chérifa ? Qu’il n’y a qu’une personne vraiment très perturbée pour n’être capable de jouir qu’en étant battue et violée.
C : Oui je sais, c’est bon… Je suis consciente de ça.
M : Pourquoi est-ce que tu aimes qu’on te maltraite et qu’on te force ?
C : Je ne sais pas.
M : Attention, tu connais ma seule condition : si tu me mens, tu t’en vas. Je ne te donnerai pas une autre chance. Je te repose la question : pourquoi est-ce que tu aimes qu’on te maltraite et qu’on te force ?
C : Ça remonte à longtemps. J’étais jeune. C’était mon beau-père.
M : Lui uniquement ?
C : Non lui et d’autres. Y compris mon… mon vrai père.
M : Tu étais jeune comment ?
C : Très jeune.
M : Ils te forçaient ? Te maltraitaient ?
C : Oui.
M : Tu aimais ça ?
C : Non, je détestais ça. Je me dégoutais de devoir supporter ces saloperies. D’être faible. Je me faisais horreur.
M : Et pourtant maintenant c’est ce que tu recherches ?
C : Oui. Mais parce qu’il n’y a comme ça que je peux jouir. Ils m’ont abîmée. Je veux dire psychologiquement. Je ne suis plus normale.
M : C’est quoi être normale ?
C : Faire l’amour doucement avec des caresses. Avec un homme gentil qui fait attention. Qui ne pense pas qu’à lui.
M : Tu as essayé une thérapie pour retrouver ce genre de rapport ?
C : Non. Maintenant je suis comme ça. C’est anormal mais je suis habituée.
M : Et donc si nous faisons affaire, tu t’attends à quoi de ma part ? Que je t’organise des plans avec des inconnus ?
C : Oui. Où que tu t’en occupes toi.
M : Je ne me bats pas avec les femmes que je torture ; je les torture, point barre !
C : Tu peux avoir des copains qui me brisent et ensuite tu prends le relais…
M : C’est une idée. Il faudra juste que je trouve des types qui acceptent de partir une fois que tu seras brisée, je n’aime pas la concurrence ou le public quand je travaille. Maintenant voyons un peu ce que tu as à offrir : enlève ton sweet-shirt.

Chérifa se lève et passe le vêtement par-dessus sa tête. Elle est effectivement très musclée et elle arbore de nombreux tatouages plus ou moins récents. C’est très artisanal, mal réalisés et uniquement à l’encre noire. La plupart des dessins grossiers représentent des bites tendues, des instruments de supplice type fouet ou pinces mais il y a aussi des écrits. Tout a probablement été réalisé « en live » durant des séances SM. Sans laisser le temps à Meat de détailler ses décorations, Chérifa enlève son soutien-gorge, dévoilant une poitrine lourde et affaissée. Plusieurs marques de brûlures et des cicatrices mal ravaudées parsèment ses seins et son ventre gras. Meat croit distinguer là aussi des inscriptions mais il n’a pas le temps de s’en assurer car l’arabe passe ses mains sous ses mamelles et les lui présente. Ses mamelons sont très larges et bruns, ses tétons hypertrophiés et percés, même si aucun anneau ou ustensile de piercing n’occupent présentement les deux trous béants. Elle met spontanément ses mains au-dessus de sa tête puis tourne sur elle-même, présentant un dos aux muscles puissants barrés de larges marques qui la strient des omoplates aux fesses indiquant une flagellation récente. Là encore, des tatouages vulgaires et dégradants ou des balafres anciennes décorent sa peau martyrisée.
Considérant le mutisme de Meat comme un encouragement, Chérifa baisse son pantalon de jogging et l’enlève entièrement. Elle ne porte pas de culotte. Elle a un gros cul gras mais paradoxalement ferme, des hanches larges et des jambes très musclées. Son sexe est entièrement épilé. Ses lèvres sont épaisses et très saillantes. Elles ont aussi été percées à de nombreux endroits. Son clitoris est énorme. A priori, la situation l’excite beaucoup si on en croit l’humidité de sa vulve bien visible. Elle se tourne et se penche, écartant ses fesses à deux mains. Son anus, épilé lui aussi, se dévoile, foncé est très large, boursoufflé par des défonces que Meat imagine régulières mais surtout extrêmes. Elle pousse et l’orifice distendu s’ouvre largement comme une bouche écœurante. Elle reste comme ça une dizaine de seconde mais Meat ne bouge pas ni ne commente. Décontenancée par le manque de réaction, Chérifa se redresse. Un silence gênant s’installe et c’est elle qui le rompt :

C : Je ne vous plais pas, c’est ça ?
M : Je me fous de ton physique. C’est ta capacité à souffrir qui m’intéresse. De ce point de vue, ton corps est intéressant. Ces tatouages ont été faits par tes tourmenteurs successifs ?
C : Oui. Au gré des plans que j’ai pu avoir.
M : Ils t’ont aussi tailladée ? Avec quoi ?
C : Ce qu’ils avaient apportés ou ce qu’ils avaient sous la main. Cutter, tessons de bouteille…
M : je n’ai pas eu le temps de bien voir mais il semblerait que quelques-uns de tes admirateurs ne t’ont pas seulement tailladée mais qu’ils ont écrit des petits mots doux…
C : Oui il y avait pas mal d’artistes qui aimaient laisser leur signature. Certains aimaient le travail de groupe.

Chérifa écarte les jambes et montre une cicatrice grumeleuse à l’intérieur de sa cuisse droite. Meat distingue clairement le mot « PUTE ». Et sur la cuisse gauche, il y a un comptage à bâton. Trois comptages de cinq et trois bâtons distincts.

M : Pourquoi 18 ?
C : C’est le nombre de mecs qui m’a forcée ce jour-là. Chacun a marqué son passage avec un cutter et le dernier a gravé l’insulte pendant que les autres me tenaient. Comme tu l’as dit, j’ai d’autres mots doux de ce style un peu partout.
M : J’avoue que tu as du potentiel… Si je te prends en main, je te marquerai. Au fer rouge. Comme un a****l. Parce que c’est bien ce que tu es, un a****l.
C : Oui.
M : Une grosse vache avec des pis à travailler à la trayeuse jusqu’à ce que tes tétines soient définitivement distendues et tombantes. Tu aimerais ça ?
C : Non.
M : Mais tu le subirais si je t’y contraignais ?
C : Oui.

Meat réfléchit un moment puis regarde Chérifa longuement avant de déclarer :

M : Je ne sais pas si te livrer à moi est une bonne idée. Tu pourrais finir vraiment abimée. Mutilée, même.
C : Quel genre de mutilation ?
M : Massacrer tes seins en te pendant par les mamelles à des crochets de boucher. Te déchirer l’anus aux écarteurs, t’empaler sur des cônes d’écartement même. Même t’arracher le clitoris à la tenaille ou encore te coudre le sexe à vif… Une fois lancé, je suis vraiment capable du pire.
C : Je recherche le pire.
M : Très bien dans ce cas. Je préférais simplement te prévenir que ça n’est pas un jeu. Qu’il n’y aura pas de mot de sécurité. Tu es certaine d’avoir bien réfléchi.
C : Certaine. On commence quand ?

La vidéo s’arrête sur cette question. Truica est en nage et mouille comme une fontaine. Elle est comme assommée par ce qu’elle vient de voir, par l’excitation que ce dialogue surréaliste a provoqué chez elle. Elle clique fébrilement sur le second lien mais rien ne se passe. Elle essaie les autres sans plus de succès. Elle imagine le sourire de Meat, ce sale manipulateur pervers imaginant sa frustration. Le front dégoulinant de sueur, elle rabat le capot de l’ordinateur portable, se lève et se dirige vers l’armoire qu’elle ouvre avant de farfouiller à l’intérieur avec empressement. Elle est jalouse de cette femme et de sa capacité à assumer ses pires pulsions. Elle veut se punir de ne pas avoir sa force. Elle ressort un énorme godemichet à ventouse du meuble qu’elle pose sur la chaise puis elle baisse sa culotte après avoir relevé son tailleur sur ses hanches et sans plus de préparation, elle l’enjambe, le positionne entre ses fesses et descend dessus en serrant les dents.

FIN DE ROUND

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